- alaire
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• 1827; lat. alarius♦ Qui appartient, est relatif à l'aile (d'un animal, d'un avion). Plumes alaires. Membrane alaire des chauves-souris. — Surface, charge alaire d'un avion.alaireadj. Didac. Qui se rapporte aux ailes (d'oiseaux, d'avions). Plumes alaires. Surface alaire.⇒ALAIRE, adj.A.— ZOOL. Relatif aux ailes d'un oiseau ou d'un insecte. Membrane, plume alaire; mouvement, plan, surface alaire :• 1. La force horizontale qui s'engendre par l'inclinaison du plan alaire se transmet au corps de l'animal et contribue à la poussée en avant.MAREY, Le Mouvement de l'aile chez l'insecte, Revue des cours scientifiques, 1869, p. 254 (GUILB. Aviat. 1965, p. 441).• 2. M. Marey a établi que le mouvement alaire de l'insecte dessinait dans l'espace une courbe en forme de 8 de chiffre.H. DE PARVILLE, Journal officiel, 19 avr. 1870, p. 699, 1re col. (LITTRÉ, Suppl.).B.— P. ext., TECHNOL. Relatif aux ailes d'un moulin, d'un avion :• 3. Une même surface d'aile peut (...) porter un poids plus considérable si la vitesse de l'avion augmente. Les avions rapides ont donc des ailes plus petites à poids égal que les avions lents. On dit que leur charge alaire est plus grande.QUILLET 1965, s.v. avion.Rem. Ac. Compl. 1842 signale un autre emploi technol. : ,,Qui est inséré dans l'angle de deux parties.``Prononc. :[
]. Cf. aile.
Étymol. ET HIST. — 1829 (BOISTE : Alaire [...] — plumes alaires — des ailes des oiseaux).Dér. du lat. ala « aile d'oiseau » (aile); suff. -aire (les mots lat. alarius et alaris s'emploient exclusivement à propos des ailes d'une armée).BBG. — GUILB. Aviat. 1965. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — PLAIS.-CAILL. 1958. — SÉGUY 1967.alaire [alɛʀ] adj.ÉTYM. 1827; lat. alarius, de ala. → Aile.❖♦ Didact. Qui appartient, est relatif à l'aile (d'un animal; de l'avion). || Plumes alaires. || Membrane alaire des chauves-souris. — Surface alaire : surface des ailes d'un avion; charge alaire.0 Que la décoration alaire du papillon ait une valeur mimétique est d'un tout autre ordre que l'adéquation de son aile au déplacement aérien; cette dernière est réductible en formules mécaniques et a valeur de loi physique, les taches de l'aile appartiennent au domaine mouvant du style, si même, pour une certaine durée dans l'histoire des espèces, elles répondent, par raison darwinienne, à une fonction protectrice.A. Leroi-Gourhan, le Geste et la Parole, t. II, p. 122.
Encyclopédie Universelle. 2012.